Tu es donc je suis

Tu es donc je suis. Ça change de l’habituel « Je pense donc je suis » de Descartes. Je viens de finir ce livre remarquable de Satish Kumar: Tu es donc je suis: une déclaration de dépendance. Vous allez me dire que vous ne le connaissez pas. Mais, en fait, il y a de grandes chances pour que vous l’ayez déjà vu dans des documentaires. Il est interviewé dans Demain et En quête de sens. Ce qu’il dit est censé, juste, simple et ça m’a sacrément donné envie de vivre en communauté avec des amis de toujours (ou de pas longtemps) dans un village perdu du Comminges. En lisant ce livre, j’ai eu envie de devenir une Beatnik des temps modernes.

tuesdoncjesuis

Yoga et relaxation en famille lors du 2e Festival pour l’école de la vie, organisé par Julien Péron à Montpellier les 23, 24 et 25 septembre 2016. Merci Emmanuelle pour cette magnifique photo!

Vous l’aurez remarqué, je n’écris plus un article par semaine depuis un certain temps déjà. Fini le temps de la récurrence. Je préfère vous faire part de mes coups de cœur (littéraire, yogique, artistique…) quand l’envie me prend. Cela signifie plus de surprises pour vous et un vrai lâcher-prise pour moi (qui-aimerais-que-tout-soit-parfait-y-compris-la-périodicité-des-articles-de-mon-blog-de-yoga).

Revenons à nos moutons. Dans ce très beau livre, Tu es donc je suis: une déclaration de dépendance, Satish Kumar parle clairement et en toute simplicité de ce qui nous relie les uns aux autres, de ce qui fait que nous sommes tous uniques et complémentaires, de ce qui nous permet d’avoir tous un rôle dans la société.

Il évoque notamment la respiration, pilier central de la vie (évidemment), du yoga et de la méditation, but ultime du yoga. Pratiquer le yoga, c’est, à mon sens, se retrouver avec soi-même ET avec les autres, c’est donc respirer avec soi-même (écouter son cœur notamment) ET avec les autres.

Un pour tous et tous pour un. Tiens, tiens, que viennent faire les mousquetaires dans cette histoire?


Respirer nous relie à l’univers. Nous partageons le même souffle de vie, le même air, avec l’ensemble de l’humanité. Ce médium invisible nous relie au reste du monde chaque fois que nous respirons. Nous partageons l’air avec les animaux, les oiseaux, les poissons, les plantes — le monde entier, en somme.

Tu es donc je suis, Satish Kumar


Ce livre m’a rappelé un débat d’il y a quelques années avec l’un de mes meilleurs amis. [Oui, quand on est jeune, on a ou on espère avoir des meilleurs amis.] Avec cet ami, qui se reconnaîtra en lisant ces quelques lignes, on a longtemps débattu de la dépendance, de l’interdépendance et de l’indépendance. Pourquoi est-il important de vivre avec les autres, de les prendre en compte, de les accepter? Alors même que je commençais déjà à me débattre en plein cœur de la dépendance affective… Sujet vaste et complexe qui mériterait une thèse, au moins. Un volontaire pour la rédaction de ladite thèse? J’en ai trouvé une sur la dépendance économique. Passionnant. « Un pays est dans une situation de dépendance lorsqu’il lui manque l’essentiel du pouvoir de décision économique et l’essentiel des moyens technologiques et financiers nécessaires pour mettre en œuvre ses décisions éventuelles. »

Alors ma conclusion, pour aller droit au but, est la suivante: pour se sentir bien avec les autres, il est préférable de se sentir bien, d’abord, avec soi-même. Vaste programme. Dans cette optique, se sentir bien avec soi-même résulte ensuite et aussi de comment on se sent quand on vit avec les autres…

Ce que je retiens de ce livre:

  • nous pouvons être autonomes tous ensemble
  • nous sommes interdépendants (humains, plantes, animaux, monde invisible), alors pourquoi lutter seul(e) pour sa survie?

Qu’en pensez-vous?

A bientôt pour de nouvelles aventures!

Charlotte

  Une réflexion sur “Tu es donc je suis

  1. THOMAS Myriam
    18 octobre 2016 à 12 h 01 min

    Bonjour Charlotte,

    Merci de nous faire partager tes impressions sur la lecture de ce livre. On est toujours dans la recherche de soi-même et à la recherche de comment vivre avec les autres. Vaste programme comme tu le dis, pour être bien avec les autres il faut d’abord être bien avec soi-même. Nous n’avons jamais terminé !
    Bon courage à toi et peut-être à un de ces jours.
    Je t’embrasse.
    Myriam

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